Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/60

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d’un mystique encens, que le souffle d’un autre homme ne profane jamais ; apercevoir derrière les vitraux de l’ogive les novices rieuses et folâtres qui jouent avec une jeune chatte doucereuse et blanche comme elles, ou se poursuivent en se jetant des roses effeuillées toutes chargées de pluie ; s’avancer tout recueilli, tout ému, tout palpitant sous ces galeries sonores ; lire sur tous les murs des noms si jolis, si poétiques, qu’on rêve déjà celles qui les portent ; épier et découvrir sur ces murailles, comme sur de mystérieuses tablettes, le secret de plus d’un jeune cœur révélé dans une inscription naïve ou malicieuse ; entendre der-