Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/61

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rière soi le frôlement d’une longue robe de nonnette, ou la course irrégulière d’une jeune fille, déjà femme pour la beauté, encore enfant dans ses manières ; la voir passer près de soi, rouge comme une cerise, farouche comme un oiseau, s’efforçant de prendre un air grave en vous coudoyant dans le passage étroit, et fuyant aussitôt comme une perdrix, long-temps tenue en arrêt, et laissant tomber de sa ceinture une fleur brûlante et flétrie, que vous ramassez, que vous cachez dans votre sein ; car c’est le seul larcin que vous ferez en ce lieu, songez-y bien !…

Puis enfin se diriger vers un bruit de rire frais et joyeux, de voix pé-