Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/112

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tapissés de guirlandes, les dalles du chœur jonchées de roses effeuillées, la voûte imprégnée d’encens ; les grands chandeliers d’argent, les angles d’or du tabernacle et de la croix, les rosettes des cadres gothiques étincelaient de jour et de soleil, et les fleurs de métal, entassées sur les châsses, faisaient rayonner l’autel de l’éclat projeté de leurs lames brillantes. L’orgue versait à flots son harmonie vibrante et pleine ; la cloche bondissait joyeuse et cadencée dans la campanille italienne, les voix métalliques et pénétrantes des jeunes filles allaient mourir d’arcade en arcade au milieu des nuages d’encens et de mélodie ; et à voir la cha-