Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/16

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grossiers la respectaient, je m’en souviens ; lorsque le soir, les jeunes gens de la ville s’arrêtaient sur la grève, frappés de la beauté de cette grande fille, qui baignait ses pieds blancs devant eux et se laissait admirer sans rougir ! Alors les confrères de Lazare leur faisaient signe de s’éloigner. C’est une pauvre innocente, disaient-ils ; laissez-la s’amuser et ne vous moquez pas d’elle, et ils ramenaient la pauvre idiote à son vieux père. — Il passa brusquement la main sur son front, et chassant un pénible retour sur lui-même, il quitta la campagne et se rendit au bal.

Le lendemain il se décida pour-