Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/17

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tant à voir sa tante. Conformément à la règle de son état, cette vieille religieuse n’écrivait à personne, et c’est indirectement que, depuis cinq ans, Horace avait quelquefois appris de ses nouvelles. Il la trouva extrêmement sourde, et si affaiblie par l’âge, que sa mémoire s’égarait à chaque instant. Elle en retrouva assez cependant pour lui dire que la communauté dont elle faisait partie avait été transférée dans un couvent du même ordre à Toulouse. Elle seule avait été jugée trop faible pour supporter le voyage et les inconvéniens d’un changement de séjour. En considération de ses infirmités, on l’avait laissée dans cette maison