Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/174

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cela me fait grand plaisir ; vois-tu, moi, je ne suis pas bigote, je n’aime pas à voir une jeune et belle fille en cage comme un écureuil. Tu es bien contente, n’est-ce pas ? Va, ne rougis pas, et ne crains pas de paraître heureuse devant ta vieille amie…

Blanche soupira et se tut. Elle avait tant pleuré qu’elle ne pleurait plus. Elle embrassa la sœur de charité. — Est-ce que tu es malade, mon enfant, dit la bonne Olympie ? tu as les mains brûlantes et sèches comme si tu avais la fièvre ; voyons, donne-moi ton pouls.

— Oh ! ce n’est pas nécessaire, ma