Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/183

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Pendant que le prêtre bénissait les nouveaux époux, que mademoiselle Cazalès priait, que sœur Olympie pleurait de joie de voir sa petite Blanche heureuse, que les cochers juraient dans la cour grillée de l’Assomption, et que les chevaux qui devaient ramener le cortége écumaient et piaffaient, une chaise de poste, couverte de boue et de poussière, entra dans la cour de la maison d’Horace, et un voyageur en descendit aussitôt : c’était Laorens qui revenait d’Italie, riche par hasard, sage par ennui, fatigué de plaisirs, rassasié de ses folies et de celles des autres. Le vieux Mathias, le seul des serviteurs d’Horace qui n’avait pas suivi son maître