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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/209

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sez combattu ? ne m’étais-je pas assez prosternée au pied de vos autels pour vous demander la grâce et le repos ? n’avais-je pas assez étouffé dans mon cœur toutes les affections qui n’étaient pas à vous ? J’ai passé mes nuits dans les larmes et mes jours dans la prière. Je me suis agenouillée sur les dalles de votre temple : j’y ai courbé mon front repentant, je les ai arrosées de mes baisers et de mes larmes…

Ah ! je vous glorifiais dans ma torture, je vous bénissais dans ma misère ; mais, Seigneur, pour cette faible fille n’était-ce pas assez d’une fois ? ne l’avez-vous pas assez frappée de votre colère ? Seigneur, voudriez-