Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/223

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tre ses lèvres. Dans sa précipitation à la lire, elle ne la comprit point. Elle voyait seulement que Blanche vivait et qu’elle l’aimait toujours, sa joie en était si vive qu’elle ressemblait au délire, et qu’à peine le nom d’Horace avait frappé ses yeux ; enfin à force de relire, elle apprit cet étonnant mariage et il lui fut impossible de se l’expliquer. Les bruits qui vinrent alors à circuler dans le public, embrouillaient la question au lieu de l’éclaircir. On disait que M. Cazalès faisait un mariage de garnison avec une ancienne maîtresse devenue dévote, que mademoiselle Cazalès par scrupule de conscience lui faisait épouser.