Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/233

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peaux pour les fêtes et des tentures de deuil pour les enterremens, qui le soir dressent un repas, et le lendemain un corbillard. L’un sifflait en déclouant un tapis ; un autre achevait les bouteilles dans un coin.

Rose pénétra dans la troisième chambre. Elle était vide et silencieuse. On y avait joué une partie de la nuit. Les cartes étaient semées sur le parquet. Une partie était restée en train, quelques bouquets de femme jonchaient les meubles, des éventails, des gants d’homme avaient été oubliés sur les tables ; personne n’y avait oublié sa bourse.

Quelle noce bruyante et folle ! dit Rose en regardant toutes ces traces