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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/246

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dure sans rideaux, un prie-Dieu en noyer, et un grand Christ d’ivoire couronné de buis bénit, tel était l’intérieur de cette retraite silencieuse, toute imprégnée du parfum de la solitude et de la mélancolie. Quelques brins de jasmin grimpaient aux barreaux de fer de la croisée, et sur les parois extérieures de l’embrasure, on pouvait encore lire les noms de Blanche et de Rose creusés dans la pierre avec un canif. Mais ce qui absorba le plus l’attention de la comédienne, fut un petit cadre de bois noir sur lequel était accrochée une couronne de roses flétries prêtes à tomber en poussière. C’était celle que sœur Blanche portait