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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/247

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le jour de sa prise d’habit. Rose l’avait tissue de ses propres mains ; elle en avait cueilli les fleurs dans le jardin. Après l’avoir détachée avec précaution de la muraille, elle examina l’écrit renfermé sous le cadre noir : c’était une formule de vœux que Blanche avait prononcée le jour de sa profession, mais dont le nom et la date étaient restés en blanc : si la cérémonie n’eût pas été interrompue, la novice devait, selon l’usage, signer cet écrit sur une table où l’on eût déposé le Saint-Sacrement. Il commençait ainsi : Ego soror Npromitto Deo omnipotenti, etc.

Rose resta long-temps absorbée dans une contemplation mélancoli-