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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/253

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Rose est fort belle sous le voile que Blanche a porté. Il est malheureux que la mode des églises et la vogue des couvents soient tombées avec la croix des dômes et les profits de la dévotion, car, jamais chants aussi suaves, aussi sublimes que ceux de Rose, ne firent retentir les voûtes de la chapelle des Augustines. Mais, la nouvelle supérieure a vu sans regret s’éloigner de ses autels tout ce vain auditoire de désœuvrés et d’indifférens, qui y venait jadis comme à un spectacle. Sous sa direction, le bonheur est revenu au couvent ; si madame de Lancastre n’est pas oubliée, du moins est-elle remplacée. Scholastique, éprouvée par les