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infirmités de la vieillesse, est devenue plus tolérante, parce qu’elle a senti le besoin de se rendre tolérable. Rose la soigne avec un zèle touchant ; et peu à peu Scholastique lui pardonne d’avoir été reine au théâtre en la voyant se faire la servante volontaire de ses maux et de ses ennuis.

Rose élève de jeunes filles et leur apprend à chanter ; son plaisir est de diriger des chœurs d’enfans dont les douces prières élèvent souvent jusqu’à Dieu le nom chéri de Blanche. Elle habite cette cellule où Blanche vivrait encore, heureuse peut-être si on ne l’en eût pas arrachée. La couronne de roses dessé-