Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/40

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rieure aux plus grands talens, et ne ressemblait à aucun ; le lendemain, placé dans la même loge, il la revit dans un des rôles les plus enjoués des vieux opéras de Grétry. Sa voix fraîche vainquit avec hardiesse les difficultés de cette musique originale et périlleuse, elle en rajeunit les grâces surannées, et en fit valoir le langage spirituel et mordant. Mais son triomphe fut dans le Barbier de Séville, de Rossini, quelques jours après ; jamais si malicieuse et si perfidement ingénue Rosine n’avait paru devant le public.

Si ce n’était pas une actrice, dit Horace en sortant à ses amis, je lui