Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/39

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plir le rôle d’Amazéli, dans Fernand Cortez. Placé dans une loge de face, il ne put distinguer ses traits, que l’enthousiasme de ses amis lui disait parfaits ; mais il admira la beauté de sa taille et de ses attitudes, la chaleur entraînante de sa pantomime, et le naturel plein de verve de ses gestes. Quant à sa voix et à sa méthode, il fut forcé de déclarer qu’il n’avait rien entendu de plus suave, de plus flatteur et de plus pathétique. Sans doute ce jeune talent avait beaucoup à acquérir, Horace avait vu des actrices plus consommées, mais lorsque la signora Coronari s’abandonnait à la chaleur de ses inspirations, elle était supé-