Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/95

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avec regret vers la liberté qu’elle avait perdue ! Combien elle s’affligeait de l’avoir rencontré de nouveau, cet homme qui deux fois avait gâté sa vie, et qui, semblable pour elle au génie du mal, venait la saisir au milieu d’une vie d’art, de mouvement et de plaisir, pour l’empoisonner encore des tourmens d’un misérable amour ! Elle le maudissait, elle l’accablait de reproches. Mais si, au fort de son désespoir et de sa colère, elle l’apercevait au loin, son cœur, palpitant de joie, était prêt à se briser. Elle était toute prête à se jeter à genoux et à tendre les bras vers lui, pour l’implorer, pour obtenir de lui un instant, un regard. Quelquefois il passait à