Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/96

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ses pieds, mais il n’était pas seul. Il était accompagné de plusieurs amis sceptiques et railleurs, auxiliaires précieux que mademoiselle Cazalès employait, à leur propre insu, pour détourner Horace d’une folie qui les révoltait. Ou bien c’était une cousine nouvellement mariée, belle et pieuse personne, à qui on lui imposait de donner le bras à la promenade, tandis qu’une armée de neveux, d’arrière-cousins et de grands-oncles le circonvenaient de tous côtés et l’empêchaient de lever les yeux vers la maison où Rose souffrait et attendait. Sans doute, il souffrait amèrement lui-même ; mais Rose ne lui en tenait pas compte. Elle ne comprenait pas