Page:Sand - Tamaris.djvu/321

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tu mérites le bonheur que tu as. Le filleul vient de parler à la petite Roque et de lui engager sa parole. Tu peux partir à présent, puisque retourner auprès de notre chère marquise est la récompense du bien que tu nous fais.

J’embrassai le bon parrain et les nouveaux fiancés. Marescat me reconduisit à Toulon, et je lui serrai les mains en le quittant, car c’était, lui aussi, un bon et honnête homme.

Ma bien-aimée promise est aujourd’hui ma femme. Que pourrais-je ajouter à ce mot, qui résume toute ma félicité, toute ma foi et toute ma gloire en ce monde ? Paul est la bénédiction de notre vie, et, si je ne regrette pas ma pauvreté méritante, c’est parce que j’ai pu rester laborieux et actif en soignant mes semblables sans autre récompense que leur affection.


FIN.



PARIS. — IMPRIMERIE DE J. CLAYE, RUE SAINT-BENOIT, 7.