mais j’en suis bien punie ! Mariette !… ma pauvre enfant ! elle me fend le cœur !
Eh bien, qu’est-ce qu’il y a donc ?… La Sévère sort d’ici et ma pauvre maman pleure !…
Tenez !… en voilà un du moins qui vous aime !
Oh ! si je vous aime !
ACTE TROISIÈME.
Scène PREMIÈRE
Je me console de tout, en vous voyant si bien revenue à la santé, notre moulin si bien achalandé, vos terres si bien cultivées, tous vos créanciers satisfaits, mon Jeannie qui pousse comme un charme, et mes vaches qui sont grasses comme des grives ; avec ça que l’année est bonne et que nous avons beau temps pour rentrer la moisson ; mais tout ça n’empêche pas notre François d’être triste, j’en tombe d’accord, et le bon Dieu seul peut savoir ce qu’il a.
Mais vois-tu bien comme il est changé ! j’ai grand’peur qu’il ne tombe malade à son tour.
Mais, moi, je ne puis point croire ce que vous dites : qu’il