reillement… Mais voilà François ; je vas essayer encore une fois de le confesser, et, si je n’y réussis point, il faudra que j’y renonce.
Scène II
Eh bien, toujours cet air chagrin !
Et vous, toujours cet air inquiet ! J’ai envie de vous gronder, madame Blanchet ; car, enfin, vous vous tourmentez de tout.
Mais je vois que tu maigris et que tu n’as point la mine que tu avais il y a trois mois.
C’est qu’il y a trois mois le soleil était moins chaud et l’ouvrage moins pressant ; voulez-vous donc qu’en temps de moisson, je sois frais comme un pâquerette ? Tout le monde est bien de même depuis que l’on coupe le blé.
Oh ! il y a le feu du soleil et le feu de la fièvre, j’en connais la différence… Me jurerais-tu que tu n’as aucun souci ?
Est-ce qu’il est possible de vivre vie mortelle sans avoir quelque ennui ?… Par exemple, j’en ai un que je puis vous dire, et à quoi il faut bien que nous cherchions remède ensemble.
Ah ! enfin, dis-le donc !
Ce n’est point ce que vous croyez, et ce que c’est, vous ne vous en doutez seulement pas !…