Mais si c’étaient des vérités ?
Je ne crains pas qu’aucune vérité dite sur mon compte me mérite l’affront des bons cœurs et des honnêtes gens.
Aussi ceux qui vous affrontent ont grand tort ; mais vous auriez pu éviter cela en allant de vous-même au-devant des accusations.
Pourquoi faire, puisque je ne voulais point rester ici ?
Mais une personne comme vous doit vouloir emporter l’estime d’un chacun ?
Ça ne regarde que moi !
Ça regarderait pourtant l’homme qui vous aimerait ?
Qui m’aimerait ! Je ne veux point être aimée.
Vous souhaitez pourtant vous marier ?
Vous vous trompez bien.
Oh ! par exemple, si Denis Ronciat voulait vous épouser, vous feriez peut être votre devoir et votre contentement en le voulant aussi ?
Je crois que je ne ferais ni l’un ni l’autre.
Ce n’est point ce qu’il dit !
Il parle de moi ? Eh bien, moi, je ne parle point de lui !
Écoutez, Claudie, ne vous faites point comme ça arracher