feins de protéger Léandre, mais je ne sers en vérité, que celui qui me fera rembourser ma créance.
Ah ! mademoiselle Isabelle, faites-moi valoir, et je vous porterai aux nues.
Allons, nous voici tous d’accord : vienne l’héritière, notre siège est fait.
J’entends des chants et des acclamations. Serait-ce elle ?
Vraiment oui !
Préparez-la à me recevoir. Je m’éloigne pour éviter certain docteur, plantureux en bourrasques.
Va te munir d’un harnais de chasse, et tu reviendras, comme par hasard, me trouver ici.
À revoir, ma triomphante !
Scène III
LE NOTAIRE, VIOLETTE, MARINETTE
LE DOCTEUR, PÉDROLINO.Isabelle, Colombine, Pascariel, remontent vers la gauche pour voir arriver le cortège. Le notaire et les gens du château et les vassaux des deux sexes arrivent à reculons, agitant des bouquets et des chapeaux.
CHŒUR (de Couder)
Ah ! quelle ivresse ! (Bis)
Ah ! quel beau jour !