Merci, Flora ! mais c’est impossible. Pour me rétracter après ce que j’ai dit, il faudrait expliquer ce qui s’est passé entre nous. T’humilier devant le marquis ?… (Elle relève sa sœur.) Te faire une situation inacceptable auprès de nous ?… Jamais ! et, d’ailleurs, à quoi bon tout cela ? ne sens-tu pas, au silence du maître, que celui qui est là… va mourir ?
Scène XII
Signora, je regrette vivement qu’on vous ait causé un moment de trouble et de retard pour cette blessure qui est sans gravité. J’en emporte une plus profonde et plus douloureuse. Vous êtes trop grande et trop bonne pour ne pas me plaindre ; mais ne vous faites aucun reproche. En vous quittant pour jamais, j’ai besoin de vous dire que mon amour-propre n’est point ici en jeu, et que je pars pénétré d’estime et de respect pour votre loyauté.
Non, monsieur !… Restez, vous dis-je !
Flora, que vas-tu faire ! Non…
Ah ! signora, c’en est assez.
Allons, Flora, du courage ! un bon mouvement !