Il faut pourtant se décider !
Permettez, monsieur Antoine ! (À Vanderke.) Pardonnez-moi, monsieur… mais mademoiselle Victorine semble contraire à nos empressements, et je ne voudrais pas qu’on lui imposât…
C’est bien à vous, Fulgence : c’est du dévouement, de la soumission. C’est une preuve d’amour qu’on saura apprécier. Il ne faut pas, en effet, tourmenter la modestie. Il faut la respecter, l’attendrir, la convaincre.
Mais, monsieur…
Tu ne dois pas t’en mêler non plus. Mais, comme, à cause du prochain départ de mon fils, il faut arrêter nos plans aujourd’hui, laissons ces fiancés ensemble et allons faire un tour de jardin. Nous revenons tout à l’heure, mes enfants, et vous nous direz le jour que vous aurez choisi d’un commun accord.
C’est bon, cela, mon père ; vous donnez toujours le conseil et l’exemple de la condescendance pour notre sexe.
Respecter ce qu’on aime ! je m’en suis toujours si bien trouvé !