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GÉRARD.
Non ; mais…
LE DOMESTIQUE, annonçant.
M. le duc de Treuttenfeld.
Scène III
SARAH, GÉRARD, LE DUC.
SARAH, à Gérard.
Ah ! lui aussi, revenu ?
LE DUC.
En toute hâte, milady, pour mon procès d’abord ; et puis… pour vous donner des nouvelles de votre honorée belle-sœur.
GÉRARD, à part.
Il parle comme une lettre de commerce !
SARAH.
Ah ! elle va bien, n’est-ce pas ?
LE DUC.
Comment donc, elle rajeunit !
Il met son chapeau sur la taille.
GÉRARD, à demi-voix, vers Sarah.
Est-ce une épigramme ?
SARAH, à Gérard.
Vous dites ?
GÉRARD, bas.
Chut ! c’est entre nous ! tout à l’heure ! Recevez le duc. (Haut et redescendant.) Eh bien, duc, votre procès est-il entamé sur nouveaux frais ?
LE DUC.
Ah ! des frais, ce n’est pas ça qui manque ; mais c’est d’autre chose que je veux vous entretenir… C’est de miss Melvil, pour une circonstance grave…
Le domestique entre et parle bas, à Sarah.
GÉRARD, à part, regardant le duc.
Allons ! lui aussi ! Mais de quoi diable se mêle-t-il ?