Page:Sand - Theatre complet 3.djvu/170

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dit à personne ; après ? je suis très mauvaise langue quand je hais les gens, c’est vrai ! mais, quand je les aime… Et tenez ! la présence de ce garçon-là ne me gênera pas pour vous répéter devant lady Melvil…

BARBARA.

Ne dites plous rien, je avais des autres intentions pour le famille de moi.

GÉRARD, à Sarah, un peu trop haut.

Ah çà ! c’est donc à vous qu’elle veut le faire épouser ?

SARAH.

Je ne sais pas si vous êtes plaisant, mais je vous trouve absurde.

FLAMINIO, qui a entendu Gérard, car il l’observe attentivement.

Moi, je crois monsieur fort spirituel. Mais, pour le bien comprendre, je voudrais que miss Melvil daignât s’expliquer devant lui sur mon compte.

BARBARA.

Oh ! vous ave liou le petite papier dans la pôrtefeuille ?

FLAMINIO.

Non, miss Melvil, je ne comprends pas l’anglais et je n’ai voulu demander la traduction à personne.

SARAH, remettant vivement le portefeuille à Barbara.

Tenez, il l’a rapporté, je ne l’ai pas ouvert.

BARBARA.

Oh ! je comprené ! Il refiousé l’argent à cause il n’a pas liou le petite papier !

Elle l’ouvre.
SARAH, bas, à Barbara.

De grâce !… devant Gérard, qui…

BARBARA.

Oh ! je sais ! Il moque moi, mais je moque lui. (Haut.) Je souis une person ridiquioule, je ne parle pas bien en français, je habiller moi pas bien en français. Je chassé avec le fiousil, je étudié le philosophie ! il est bien ridiquioule ! je aimer le poetrie, le miousic, le bonté, le sincérité ; je aimer il signor Flaminio !…