J’attendrai huit jours, monsieur…
Scène II
Ces vieux domestiques de grande maison, ça vous a un orgueil…
Celui-ci a une réputation et un air de probité…
Oui ; mais il faut voir, il faut voir ! Ah çà ! c’est donc bien précieux, tous ces vieux bouquins ?
Très-précieux, mon père, et très-intéressant.
Que de livres ! que de livres ! Que diable peut-on faire de tant de livres ?
Ah ! c’est surtout une rare collection musicale, que celle du vieux baron.
Dis donc du jeune baron, Herman ! puisque tout cela est à toi, la bibliothèque aussi bien que le château, le château aussi bien que les terres, et les terres aussi bien que la baronnie.
Mais non, tout cela est à vous, mon père.
Oh ! les livres, je te les donne, tout de suite ; quant à l’argent, ce qui est au père est au fils un jour ou l’autre… et, quant au titre… ça, j’avoue que ça me flatte un peu, à cause