Ah ! Juliette, ton frère ! ton frère qui arrive !
Ah ! quel bonheur !…
Qui donc ? mon fils ?… vrai ?… Courons !…
Attendez… attendez… Cela lui fait un effet !… Que votre fils vienne ici… Amenez-le, Frantz !
Ah ! c’est que nous ne l’avons pas vu depuis près d’un an ! (À Favilla.) Eh bien, mon ami… c’est de la joie… Allons ! tiens, le voilà !…
Scène VIII
Ah ! ma mère !… mon bon père ! (Il l’embrasse. À Marianne, en descendant en scène.) Ah ! qu’il est changé ! (À Juliette.) Ma sœur, ma Juliette ! que tu es grande… et belle !…
M. Keller !
Monsieur, excusez-moi… nous nous retirons…
Rien ne presse, rien ne presse, jeune homme.
Nous partageons vos émotions ! votre père nous intéresse vivement, croyez-le bien.
Merci, monsieur. (À Herman.) Merci du fond du cœur ! (Retournant à Favilla.) Eh bien, mon père, c’est moi, votre fils…