que les pieux souvenirs et les images chéries ! (Avec exaltation.) Ô toi qui vis toujours dans ma pensée ! toi que je vois toujours et partout près de moi, autour de moi ! tu m’approuves, tu m’inspires, tu me commandes ! Oui, oui, il faut que ces enfants soient heureux, pour que ta mémoire soit sanctifiée ! (Il prend les mains d’Herman et de Juliette, les tient convulsivement, et dit avec animation.) Oh ! amitié sainte, je suis digne de toi, j’espère ! {{didascalie|(À Herman et à Juliette.) Eh bien, vous pleurez ! C’est de joie ? Oui, c’est de la joie ! Oh ! regardez, regardez là-haut ; ne voyez-vous pas les séraphins qui, dans les jardins du ciel, tressent en chantant les couronnes de votre hyménée ?
ACTE TROISIÈME
Scène PREMIÈRE
Mettons surtout les fleurs qu’il aimait : mon père veut que tout soit arrangé ici comme la dernière fois…
Fiez-vous à moi. Je n’ai rien oublié.