Avancez un siège à mon père… et restez.
Ah çà ! vous vous disputiez ? Ma fille, monsieur Aubert, rendez-moi compte de la conduite de ce gaillard-là.
Pas maintenant, si vous le permettez, mon père. Il n’est pas traitable !
Oh ! que je saurai bien le traiter, moi ! Voyons, comment a-t-il étudié, ce matin ?
Plus mal que jamais, mon oncle ; et, si vous m’en croyez…
Allons, allons, ne jetons pas le manche après la cognée ; on ne peut pas contraindre l’esprit ; il faut d’abord persuader le cœur ; ça viendra ! J’ai quelque chose d’important à vous dire. (À M. Aubert.) Restez, mon bon ami, vous êtes de la famille. (À Bernard.) Ce n’est pas du latin que je veux te servir ; je n’en sais guère plus que toi : je parle à ton âme, à ta conscience.
Dites tout ce que vous voudrez !… Eh ! mon Dieu, je ne suis pas si mauvais qu’on croit.
C’est M. le comte de la Marche… Je l’amène ici.
Fort bien !
Il va donc venir tous les jours, à présent ?