Tu ne commenceras pas !
Est-ce un second fou ?
Laissez ! je connais ce fauconneau !
Et moi aussi, je le connais !
Laissez-moi lui parler ! (À Roland.) Est-ce l’orgueil, jeune homme, ou le besoin, qui te donne cette audace ?
C’est la faim ! (À Amiens.) Laissez cela, vous dis-je, ou vous mourrez, je le jure !
Faut-il absolument que je meure ?
Êtes-vous dénué de savoir-vivre au point d’ignorer comment on parle à des hommes civilisés ? Que prétendez-vous ? Vous obtiendriez par la douceur ce que nous refusons à la violence.
Donnez-moi à manger… (pleurant et montrant Adam) pour ce pauvre vieux qui va mourir si l’on me refuse !
Portez-lui de prompts secours ! (Rosalinde, Audrey, Touchard et autres courent relever Adam et l’assistent. — À Roland.) Et vous, asseyez-vous ; vous êtes le bienvenu parmi nous.
Quoi ! vous me parlez avec cette bonté ? J’ai cru qu’ici tout était sauvage, et j’ai été sauvage moi-même ; mais, qui que vous soyez, si vous avez connu des jours meilleurs, si vous avez habité des lieux où le son de la cloche appelle les hommes à la prière, s’il vous est arrivé de vous asseoir à la