Je ferai mon possible, mais je crains de ne pouvoir trouver un son.
Va toujours, nous connaissons ces manières-là.
Le houx ! le houx ! oh ! le houx vert !
Soufflez, soufflez, vents de l’hiver !
Diable ! j’aimerais mieux ouïr la tempête, J’aurais dû m’attendre à cela, puisque tu prétendais avoir perdu la voix.
Le houx, le houx !…
Assez, assez, mon ami, je te rends grâces. Va chanter à une lieue de moi.
Mais, monsieur, vous m’avez prié de chanter…
Soufflez, soufflez…
Tiens, tiens, braillard ! voilà pour te taire. Attends au moins, pour chanter la froidure, que l’été soit passé.
Je vous remercie ; je vous jouerai l’air sur mon luth.
Oui, en t’en allant. Décidément, je n’aime la musique que de très-loin.
Le chanteur sort, et on l’entend jouer sur son luth, pendant le monologue de Jacques, un air simple et rustique. Le son va se perdant.