Elle croit même que je ne l’aime pas du tout ; car je n’ai pas voulu lui nommer l’objet de mon amour.
Pourquoi cela ?
Parce qu’elle m’eût ordonné de me taire.
En êtes-vous bien sûr ?
Ah ! madame, si j’en étais bien sûr, je mourrais ! Mais j’ai si grand’peur de l’offenser !
Je m’intéresse à vous, puisqu’il y a tant de respect dans votre attachement pour elle… Mais que fait donc Jacques ?
Jacques est jaloux, madame !
Ah bah ! Vous croyez ! De qui donc ?
De vous ! Il vous aime ; il en perdra l’esprit.
Où prenez-vous… ?
Oh ! cela est bien facile à voir, et je vous jure.…
Assez, monsieur ! Comme il me dit cela…
Pourquoi chercher des détours ! Je dis ce qui est, Aimez-le, madame, il est très-malheureux !
Pauvre Jacques ! si tu avais la naïveté de ce jeune homme !
C’est bien assez me regarder en parlant, et provoquer le sourire de pitié que madame m’accorde en écoutant le pané-