Scène VII
Eh bien, mon frère ! partagez un peu ma joie. Je suis pardonné ; mais ça ne vous étonne plus, et pourtant il y aurait de quoi s’étonner. Voyons, vous vouliez me dire ?…
Que, quand notre mère vous boude, elle souffre, et que, quand elle vous pardonne, elle renaît. Faites-vous pardonner souvent.
Oh ! cette fois-ci, mon cher, j’avais, pour ne pas venir, un empêchement bien sérieux ; mais je ne peux pas le dire à ma mère.
Et à moi, le pouvez-vous ?…
Tenez-vous à le savoir ?
Oui ; c’est ?…
Eh bien, c’est honteux à dire, mais j’avais des gardes du commerce à mes trousses sur le chemin qui mène de chez moi ici.
Vous en étiez là ?
Hélas
Comment êtes-vous venu aujourd’hui ?
Parce que je ne viens pas de chez moi. Mon valet de chambre m’a apporté votre lettre… où j’étais !