Eh bien, avez-vous fait connaissance ?
Oh ! oui ! tout de suite,
Vous étiez si intimidée d’aborder madame de Villemer. Vous voyez bien qu’elle est aimable I
Je crois bien ! il n’y a pas un quart d’heure que je connais madame la marquise, et je l’aime déjà de tout mon cœur !
Vrai ?
Vrai ! et, depuis que je suis près de vous, il y a une chose qui me tourmente.
Quoi donc ?
C’est que, quand mon tuteur m’a présentée à vous, vous ne m’avez pas embrassée comme on me l’avait promis.
Chère enfant ! (Elle l’embrasse.) C’est que je n’osais pas. Un baiser ! c’est une charité que votre âge fait au mien !
C’est un honneur pour moi, madame, et un plaisir aussi. Ma marraine m’a appris à vous aimer.
Elle est tout bonnement ravissante !
N’est-ce pas ? un très-bon naturel.
Ah ! voici mademoiselle de Saint-Geneix.