Page:Sand - Theatre complet 4.djvu/370

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DIANE, se levant et tendant les deux mains à Caroline.

Bonjour, mademoiselle de Saint-Geneix ! Je ne sais pas si je m’y connais, mais je trouve que vous avez aussi une figure qu’on aime à première vue.

CAROLINE, qui est descendue à gauche.

Et moi qui crois m’y connaître un peu, je vous assure, mademoiselle de Saintrailles, que vous avez cette figure-là.

DIANE.

Oui ? Tant mieux ! merci ! Madame d’Arglade m’avait bien dit que nous nous conviendrions. Elle m’a raconté votre histoire. Je veux que nous soyons amies.

CAROLINE, franchement.

Oh ! je le veux aussi l

DIANE.

Ce que je vous dis là, ce n’est pas banal. J’aime les beaux caractères ; je voudrais en avoir un… superbe ! mais, que voulez-vous ! je n’en ai pas encore trouvé l’occasion !

CAROLINE.

Vous la trouverez, cela vous est dû.

LÉONIE, assise à l’extrême gauche.

Et vous la saisirez ! vous avez tant d’âme !

LA MARQUISE, bas, à Dunières.

Mon fils ne descend donc pas ?

Le duc et le marquis entrent par le fond. — Diane va s’asseoir près de la marquise.
DUNIÈRES.

Si fait, si fait ! le voilà.




Scène X


Les Mêmes, LE DUC, URBAIN.


LA MARQUISE, à Diane.

Voilà mes fils ; voulez-vous me permettre de vous les présenter ?