Tu me parlais ?… Dame, que veux-tu ! c’est très-ennuyeux, les gens occupés !
Ce n’est pas ça ; Je suis outré que tu envoies tes livres à Paris.
Qu’est-ce que ça te fait ?
Belle demande ! comme si je ne savais pas que c’est pour les vendre I
Mais non !
Mais si ! C’est une liquidation générale, complète ! Un de ces jours, tu vendras ton château, le seul luxe que tu puisses encore offrir à notre mère !
Ma mère est comme toi, elle n’aime pas la campagne.
Mais tu l’aimes, toi ! mademoiselle de Saint-Geneix l’aime aussi, et je l’aime avec vous trois. Tout ça, à cause de moi ! C’est affreux d’assister à ce désastre dont je suis la cause !
Tu es fou ! tu es dans tes humeurs noires. Monte donc à cheval, ça te distraira.
Je n’ai plus de chevaux.
C’est vrai, tu les as prêtés à Defresnes.
Je les ai vendus.
Pourquoi donc ça ?
Parbleu ! parce que tu vends tes livres.