Page:Sand - Theatre complet 4.djvu/394

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LE DUC, lui en montrant un. Celui-ci.

CAROLINE.

Un paysage ! C’est très-gentil.

LE DUC.

Vous trouvez ?

CAROLINE.

Oui ; mais vous auriez dû y mettre un petit bateau.

LE DUC.

Où donc ?

CAROLINE.

Là, sur la rivière qui fuit au milieu des arbres.

LE DUC.

Ce n’est pas une rivière, c’est une allée.

CAROLINE.

C’est dommage ; ça a bien l’air d’une rivière.

LE DUC.

Ah ! (En reportant son dessin.) Mais j’en ai d’autres avec des bateaux. (Caroline s’éloigne à gauche.) Vous n’en voulez pas ?… C'est jugé !… (À Urbain.) Vas-tu enfin à Dunières, ce soir ? Tu as encore un cheval, toi !

URBAIN, se levant.

Il est boiteux.

LE DUC.

C’est de ne rien faire.

URBAIN.

Prends-le, et vas-y à ma place.

Caroline va fermer la porte à droite.
LE DUC.

Encore ? Si je rends toujours les visites que tu dois, ça ne fera pas marcher… Je ne comprends pas ton indécision devant le mariage.

URBAIN.

Je croyais que tu la partageais, puisque…

Il s’éloigne à gauche.