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me vois faiblir, gronde-moi, je le veux bien… je t’en prie ! Tiens, donne-moi un verre d’eau.
Pierre va le chercher et le lui présente
PIERRE.
Oui, c’est cela, remettez-vous.
CAROLINE.
Merci ! (Elle boit un peu, mouille son mouchoir dont elle essuie ses yeux.) C’est uni, vois !
PIERRE.
Courage, mademoiselle, courage !
CAROLINE.
Oui, mon ami !
Le duc entre par la galerie, Pierre sort par le fond.
Scène VI
LE DUC, DIANE, CAROLINE.
LE DUC.
Chut ! voici mademoiselle de Saintrailles !
DIANE, entrant gaiement.
Me voilà !
Elle embrasse Caroline.
CAROLINE.
Vous étiez ici ?
LE DUC.
C’est ça, embrassez-vous et causons sérieusement ! Mademoiselle de Saint-Geneix, nous avons besoin de vous. (À Diane.) Parlez !
DIANE.
Non ! vous d’abord.
LE DUC.
Alors, c’est solennel ! écoutez bien. Mademoiselle Caroline, reconnaissez-vous qu’une jeune fille, belle, bonne, riche et de grande maison, telle que mademoiselle de Saintrailles,