Une vraie brute ! j’étais en train de l’enivrer, et je veux qu’il s’enivre.
Florimond, sois honnête avec M. Desœillets, que j’honore, et à qui je viens demander un conseil. (Bas, à Florimond.) Ne bois plus, j’ai besoin de toi.
C’est différent. (Il va s’asseoir à distance de la table et s’efforce de se remettre. Au bout de quelques instants, il se rapproche et reprend sa raison à mesure que Desœillets perd la sienne.)
Je crains qu’il n’en ait trop ! (Haut.) Vous voilà bien pensif, père Desœillets ? Suis-je de trop à votre table ?
Eh bien, vous ne buvez plus, vous ?
Bah ! je commence.
Oui, oui, buvez ! je ne bois point avec ceux qui se ménagent.
Ah ! il n’en a pas assez ! (Haut.) À votre santé ! (Il remplit le verre de Desœillets.) Tenez ! à petits coups, sans vous presser !
Bien dit !… Vous disiez donc ?
Que j’ai fantaisie de me marier.
Vous avez tort.
La femme est jeune et bien faite.
Vous avez tort. On vous la débauchera.
Elle est sage !