Sylvia, avec la bonne sœur Colette ! c’est donc pour en mourir de joie aujourd’hui ? Et moi qui partais pour vous délivrer !
Sœur Colette t’a prévenu, bon Ergaste ! nous te raconterons tout cela. Mais Marielle ! on nous avait dit en bas que nous le trouverions ici ! où est-il ?
Attendez, chère Sylvia, que je vous dise…
Il est malade ! je le vois dans tes yeux !
Un peu… Non… Eh bien, vous pâlissez !
La pauvre femme ! le cœur lui manque ; elle s’est tant hâtée, elle avait tant d’impatience, (À Ergaste.) Je sais que mon frère est mal ! tâchons à la retenir un instant… (Haut.) Chère Sylvia, asseyez-vous.
Non, non ! je le veux voir. Ergaste, tu me retiens… tu trembles ! Oh ! mon Dieu ! mon cher Marielle est mort !
Non, non, madame. Il est souffrant, il repose.
J’irai Sans bruit. (Elle s’élance vers la porte. Pierrot se trouve devant elle.)
Scène X
Il vient, il vient ! Il n’y a rien là qui le puisse faire choir ? (Il écarte les meubles.) Il ne connaît personne ; il rêve sans dor-