là, petit ! (Le Drac est allé se placer contre la porte par où sont sortis André et Francine.)
Non, écoute ! Francine t’accuse, mais son père résiste. Il dit que tu es riche.
Moi ? Mais non !
Il le croit ! D’ailleurs, tu es décoré. Sa vanité en est flattée. Il forcera Francine à t’épouser.
La forcer ? Non, non ! je suis là ; ôte-toi donc que j’aille leur dire…
Qu’est-ce que tu leur diras ? Que tu te soumets, que tu renonces… ?
Oui.
Eh bien, le vieux battra sa fille ; il la tuera peut-être !
Qu’est-ce que tu dis ? Il n’est pas capable de ça !
Il y a longtemps que tu ne l’avais vu ? Il est devenu presque fou.
Ah ! c’est donc ça que tout à l’heure… ?
D’ailleurs, Francine est craintive ; elle cédera, elle t’épousera… et elle te trompera !
Non, Francine n’a qu’une parole.
Alors elle mourra de chagrin.
Ah ! voilà le pire ! Comment donc faire ?