Page:Sand Musset Decori - Correspondance.djvu/18

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être plus rien de vrai. Voilà pourquoi je tiens, dans l’intérêt de la vérité, à ce que la correspondance que je vous confie puisse être publiée un jour.

C’est votre avis, c’est celui de tous les amis sérieux que j’ai consultés.

Avant toute autre mesure, il s’agissait de mettre les autographes en sûreté. Nous y avons pourvu ensemble.

Quant à la publication, vous avez bien voulu vous en charger. Pleine de confiance en votre amitié dévouée, je vous donne ce mandat avec reconnaissance.

Mais vous me demandez des instructions écrites, et vous désirez qu’elles soient nettes et précises, autant du moins qu’il est possible de les formuler en pareil cas, sans vous enlever toute liberté d’action.

Il ne faut pas, en effet, qu’on puisse jamais vous accuser d’avoir trahi mes véritables intentions.