entre la classe bourgeoise et la caste nobiliaire ? Il fallait que l’exemple partît de haut ; je me suis offert. J’ai toujours honoré la bourgeoisie. Je n’ai jamais fait mystère des sympathies qu’elle m’inspire : je n’ai pas attendu qu’elle fût au pouvoir pour les manifester. J’estime ses travaux ; je m’incline devant ses vertus. Fille de ses œuvres, c’est elle aujourd’hui qui règne et gouverne ; elle représente les forces vives de la nation ; elle est elle-même une aristocratie dont les titres sont inscrits à chaque page dans le livre d’or de la France.
— Il est bien entendu, ajouta M. Levrault, que nous ne parlons pas ici de cette classe intermédiaire qui tient encore au peuple par ses mœurs et par ses besoins, mais de la haute banque, de la grande industrie, qui représentent seules l’aristocratie nouvelle. Eh bien ! monsieur le vicomte, pourquoi ne