E n ces buyssons tapy demeure.
Iamais ne dort (la faulse rasse)
M ais suyt les bestes a la trasse.
Homme ne s’estonne en ce boys.
P asteurs, suyvez moy, ie m’en voys,
Q ui congnois le loup, et la ruse
D ont pour nous decevoir il use.
M ais quand ie n’auroys qu’n rameau
D e Chesne, d’Erable, ou d’Ormeau
I e le feray bien reculler
S’ il vient quelque beste acculer.
O si en cette matinee
I’ avoys si bonne destinee,
B rebiz, que ie vous peusse mettre
A fauveté, qui pourroit estre
P lus que moy ioyeux ou content ?
Ne vous escartez en montant
C omme tousiours, car par expres
I e vous dy que le loup est pres.
A umoins en sortant de noz granges
I’ ay ouy des criz bien estranges.
Sus Melampe et Adre courez,
O u d’abbayer nous secourez.
Chascun prenne garde a la robe
D u loup, qui nous pille et desrobe.
Ces maulx adviennent (sus ma vie)