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Page:Sansot-Orland - Jules Lemaître, 1903.djvu/28

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et qui, non seulement, n’éprouva jamais le besoin de conclure, — j’entends ce mot au sens de résumer les débats et d’imposer son choix — mais qui encore est visiblement porté à considérer comme inintelligentes les personnes qui sont très sûres de beaucoup de choses.


Portrait de jeunesse de M. Jules Lemaître
(Frontispice à ses Poésies. Collect. Elzévirienne).

Il y a des gens pour qui les idées sont carrées, pour qui les idées ont des bases, des sommets. Pour Jules Lemaître les idées sont rondes. Il les fait tourner indéfiniment entre ses doigts, il ne souhaite pas leur trouver un endroit ou un envers. Il est satisfait de contempler successivement tous leurs aspects et de les décrire. Il ne préfère pas l’un à l’autre. Il ne voit pas la nécessité de cette préfé-