fruits sont plus et plus sûrement fertiles, et conservent mieux leurs fruits ; de plus, un fruit d’un faible volume a généralement un jus plus sucré et plus parfumé, susceptible de fournir une boisson plus riche en alcool. Pour la pomme, on préfère les fruits doux-amers, qui donnent un cidre coloré et ayant de la force et de la durée : éliminant le plus possible les variétés acides qui donnent il est vrai, un cidre abondant, mais faiblement alcoolique et sujet à noricir. S’il s’agit de la pomme de table et de la poire, de fruits de verger destinés au marché, on recherchera les fruits moyens, de belle forme et d’un beau coloris, les fruits vert foncé étant peu recherchés. La qualité n’étant pas toujours mise en première ligne pour la vente, on choisira des variétés à chair ferme non sujettes à blottir et la peau à noircir.
On divise les pommes généralement en pommes d’été, pommes d’automne, et pommes d’hiver. Les premières sont celles qui mûrissent avant toutes les autres, depuis la fin d’août jusqu’à octobre ; elles ne peuvent d’ordinaire se conserver plus d’un ou de deux mois. Les secondes sont celles qui mûrissent en octobre, et ne peuvent d’ordinaire se conserver au delà de décembre. Enfin les troisièmes sont celles qui mûrissent d’octobre à décembre, et se conservent souvent jusqu’en juin et juillet.
Les expériences faites aux Stations expérimentales ainsi que par les Sociétés d’horticulture nous démontrent que les espèces et variétés suivantes sont des plus robustes et des plus recommandables.
Astracan rouge. — Belle, agréable au goût, de culture profitable par sa vente assurée en première saison.
Alexandre. — Très grosse, superbe, très estimée sur nos marchés. L’Alexandre et l’Astracan exigent un sol riche et frais.
Duchesse (d’Oldenbourg). — Grosse, belle, réussissant partout et produisant énormément.
