En présentant au public ce modeste traité sur les arbres fruitiers, notre but est de tenter la vulgarisation de la culture de ces arbres, culture qui bien comprise, ne peut que rapporter de bons revenus à ceux qui s’y adonnent. Pendant trop longtemps, dans la Province de Québec, le cultivateur s’est désintéressé de cette question, et de nos jours encore la culture des arbres fruitiers ne se fait que par le petit nombre, notamment aux alentours des grands centres. Cependant grâce à la facilité des communications, la valeur des fruits a considérablement augmenté et il se trouve que les recettes faites sur une propriété bien plantée, entrent pour une part importante dans le revenu du cultivateur, car tout le monde aime manger des fruits, dès que les prix sont raisonnables.
La culture des arbres fruitiers bien comprise peut être une des branches les plus lucratives de l’agriculture. On a même dit que le signe le plus frappant du degré d’aisance et de moralité de la population d’un village, c’est de le voir entouré de jardins et de vergers bien soignés.
Dans la Province de Québec, on a longtemps douté de la possibilité de se livrer à la culture des arbres fruitiers avec
