Page:Santerre - De la culture des arbres et des arbustes fruitiers, 1903.djvu/66

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mortes, ruinées ou faibles à l’excès ; l’émondage a lieu sur des arbres à tête bien constituée et qui ne demandent qu’à être dégagées du menu bois qui garnit inutilement la base des branches et le centre de l’arbre.

L’élagage a pour effet de maintenir l’équilibre parmi les branches et de dénuder la tige de branches latérales placées sur la partie de cette tige, qui doit rester dénudée, dans le but de la faire développer en longueur, et assure sa direction en ligne droite.

On cherchera à conserver à l’arbre sa forme naturelle, certains arbres prenant la forme en cône, en rond ou étalant leurs branches, cependant on devra se rapprocher le plus possible des deux types parfaits d’un arbre : ou une tige droite, prenant la moitié de la hauteur et surmontée d’une tête régulièrement arrondie, ou celui de la pyramide pour certaines espèces.

Toute branche plus faible que celles de même âge, qui sont parties de même hauteur, sera supprimée, si sa suppression dégage sans former de vide.

Une branche, en se divisant, ne donnant que deux branches de force égale et susceptibles de constituer les fortes branches mères, une troisième fourche donnant une branche plus faible et moins durable, doit être supprimée s’il y a excès de bois.

Toute branche qui s’emporte doit être ramenée, en la ravalant sur la fourche d’une branche latérale moyenne qui continuera alors la branche au niveau des branches qui forment la tête.

La tête de l’arbre trop étendue ou se terminant par un fouillis de menu bois épuisé, peut être réduite en diminuant